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 Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...

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Big Brother
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MessageSujet: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeSam 25 Fév - 16:59


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« Nous vous demanderons de garder votre calme pour facilité l'évacuation de la ligne et... » Tu parles ! Personne n'écoutait le message diffusé en boucle dans la bouche de métro depuis l'alerte à la bombe. Les gens se bousculaient, cherchaient à tout prix à sortir de ces souterrains de peur d'y laisser leur vie. Mais le métro new-yorkais est si chargé, particulièrement à cette heure-ci. Sortie des bureaux et heure de pointe : tout pour plaire ! Et surtout rien de mieux pour semer la zizanie et disperser les gens, répandre un soupçon de panique et une grosse dose de peur. C'était du grand n'importe quoi. Les issues de secours étaient prises d'assaut. Chacun pour sa peau, et tant pis si on bloquait le système jusqu'à enfreindre les règles de sécurité. Le protocole d'intervention est si strict qu'il était délicat de gérer autant de monde. Rien ne certifiait la réelle présence d'explosifs dans le métro, néanmoins une fois l'alerte déclenchée les forces de l'ordre se devaient d'intervenir. Contrôles d'identités, prises en charge des usagers de la ligne... Difficile de coordonner toutes les unités d'intervention. C'était un incroyable foutoir ! Et de l'intérieur... C'était encore pire !

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RAPPELS : Big Bro peut intervenir n'importe quand, dans n'importe quelle situation. Des mps vous seront envoyés de temps en temps durant l'intrigue, afin de vous guider. Il n'y a pas d'ordre de passage, mais tâchez de laisser tout le monde s'exprimer et apporter ses idées.
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Rosalie A. Carlson
Rosalie A. Carlson

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeSam 25 Fév - 19:01

17h, station de métro.

Ce que faisait Rosalie à la station de métro ? Et bien, la jeune femme venait de terminer sa journée. Une longue journée. A dire vrai, d'ailleurs, elle était de garde depuis hier soir. Elle aurait dû terminer à midi, mais il fallait croire que c'était trop demander ... Non, à dire vrai, il y avait eu un amas de patients à l'hôpital. Les malades étaient venus en surnombre et ce n'était pas la première fois, d'ailleurs. Du fait que l'équipe médicale était quelque peu en sous-effectif, par un manque d'infirmières, mais aussi de chirurgiens -du fait que la plupart de ces derniers avaient été conviés à une conférence médicale-, Rosalie avait été cantonnée aux urgences. Elle aimait bien les urgences. Y'avait toujours tout un tas de choses à faire. Certes, elle était interne en médecine. Et certes, elle devait manier le bistouri plutôt que de prendre des constantes, ou bien de jouer les gardes malades auprès de certains patients. Mais c'était tout aussi intéressant. D'ailleurs, à dire vrai, elle aimait bien discuter avec les patients. Disons ... Qu'elle avait peut-être plus une âme d'urgentiste plutôt que de chirurgienne. D'ailleurs, à la fin de l'année, Rosalie ferait une demande auprès du chef de service des urgences, et celui du personnel, afin de savoir s'il était possible que de faire une bifurcation. Après tout, elle n'était qu'en première année d'internat de chirurgie, et il était encore temps, pour elle, que de changer si elle n'aimait pas ce qu'elle faisait. Elle avait encore quelques mois pour se décider.

Enfin, revenons à nos moutons. Rosalie était donc à la station de métro pour rentrer chez elle. Oui, tantôt elle prenait le métro, tantôt le bus. Et par les belles journées, elle s'y rendait à pied, ou bien en vélo. Mais il avait fait mauvais, un temps maussade, toute la journée, et elle était pratiquement certaine qu'il allait pleuvoir. Et marcher alors qu'il pleut, bin, c'est pas tip top. Parce que tu finis toujours par avoir les pieds trempés. Et Rosie n'aimait pas vraiment cela. Après un léger baillement, la jeune femme était rentrée dans le wagon et elle s'était installée près d'une fenêtre. Elle allait rentrer chez elle, manger un bout, probablement, et se mettre direct au lieu. Parce qu'elle était bien trop crevée pour ressortir.

Rosalie avait fini par poser son coude contre la vitre, et sa tête contre sa main. Elle avait fermé les yeux une fraction de seconde. Elle fut réveillée par un drôle de message qu'elle pensa, au départ, être un rêve. Ou un mauvais cauchemar. Mais un réel brouhaha commença à se faire entendre dans son wagon. Rosie ouvrit un oeil, puis deux. Elle se demandait bien comment elle avait fait pour s'assoupir dans le métro alors que ça ne lui était jamais arrivée. Probablement que les bruits de la rame l'avaient quelque peu bercée. Quoi qu'il en soit, elle tourna la tête. Les gens semblaient être en panique. Elle tendit l'oreille pour entendre le message qui était diffusé, mais avec tout ce bruit, ce n'était pas vraiment facile. Elle entendit alors quelques passagers qui disaient qu'ils devaient sortir à tout prix. Le métro s'était arrêté à une rame alors que d'habitude, il n'y avait pas d'arrêt ici. Tout le monde se bousculait, ou presque, pour tenter de sortir le plus rapidement possible. Mais chez Rosalie, une certaine incompréhension se lisait sur son visage. Comme quoi, ce n'était pas bien que de dormir dans le métro. Rosie avait fini par se lever. Mais les portes ne s'ouvraient pas, vraisemblablement. "Qu'est-ce qu'il se passe ? Les portes sont bloquées ?" Un drôle de barrouf tout ça. Pour sûr.
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Jules M. Keppner
Jules M. Keppner

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeDim 26 Fév - 9:45

Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Tumblr_lznml4eTNW1qbz8aro1_r9_250Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Tumblr_lznml4eTNW1qbz8aro2_r5_250

« T'es sérieuse ? Tu ne me diras rien... ? - Non, je resterais muette ! - Ça m'étonne de toi ! - Ça veut dire quoi ça ? ...Laisse tomber, je ne te confierais rien Alec ! » Et ça avait été comme ça toute la journée... De quoi faire naître chez moi des envies de meurtre. J'aurais volontiers passé un rouleau entier de ruban adhésif extra large et fort tout autour de la tête de mon collègue, avec une double dose sur sa charmante bouche. Étant donné que je n'étais pas du genre à céder à ses caprices, il était hors de question que je lui fasse la moindre révélation sur mon rendez-vous du soir même. La deuxième solution pour le faire taire aurait donc été de l'embrasser mais il y aurait pris bien trop de plaisir, et ça aussi, ça n'était pas envisageable. Lui faire une telle fleur ? Moi ? Improbable, surtout après qu'il m'ait ainsi cassé les pieds. Un petit sous-entendu de rien du tout avait suffit pour retenir son attention. J'avais laissé s'échapper une toute petite phrase de rien du tout sur ma vie privée. Bingo ! Durant toute la journée, il avait été littéralement obsédé par ça, à me bombarder de questions en tout genre pour découvrir l'identité de cette personne... Oui, oui « personne ». Il était allé jusqu'à me demander si je ne préférais pas les filles, ajoutant que ça aurait pu être vexant pour Ryder. Là, il avait eu raison de moi en parlant de mon ex et je ne m'étais définitivement braquée. Si bien que cela avait été un vrai soulagement de quitter le bureau en fin de journée. Ne nous méprenons pas, je vouais une affection toute particulière à mon partenaire. Néanmoins, notre relation était si conflictuelle, basée sur une rivalité invisible et un jeu aux multiples taquineries, que j'en perdait rapidement mon sang froid. Alec me connaissait, si bien qu'il pouvait aisément me faire sortir de mes gonds. Il en profitait, et cela semblait l'amuser. Ce soir, je n'avais pas cherché à lui clouer le bec... C'était peut-être pour ça qu'il avait décidé de me suivre ; sans que je ne m'en rende compte, bien sûr.

Entrer dans la bouche de métro à cette heure-ci relevait du parcours du combattant. Encore heureux que je n'avais pas tout plein de paquets ! Entre les gens qui cherchaient à atteindre la sortie, et ceux qui se pressaient pour regagner leur domicile, prêt à tout quitte à bousculer une petite vieille dans les escaliers ; il y avait de quoi faire ! Et il fallait prendre son mal en patience. Je ne faisais même plus attention. C'est avec un magazine à la main que je me frayais un chemin jusqu'à la rame. Puis j'attendais sagement le prochain métro, tout en me plongeant dans une passionnante lecture sur les couleurs tendances de la prochaine saison. Jusque là, rien à signaler. Un wagon se stoppa non loin de moi, je m'engouffrai donc dans ce dernier et m'appuyai contre la barre centrale. Les yeux rivés sur mon magazine, personne ne m'embêtait.

Du moins personne quand aucune alerte à la bombe n'était enclenchée. Deux stations plus tard, lorsque le métro se stoppa pour ouvrir ses portes et faire descendre tout ses usagers, ce fut la panique. Dans le fond, ça ne m'étonnait même pas. Personne n'était réellement préparé à ce genre d'incident, et le premier sortie sauvait sa peau dans ce genre de cas. Tenter de raisonner tout ces gens ne rimait à rien. C'était peine perdue, ils n'entendaient rien d'autre que leurs propres plaintes. Entrainée par la foule, je n'eus pas d'autre choix que de suivre le mouvement, mon petit corps compressé entre deux hommes qui n'en menaient pas large. C'était sans compter sur mon caractère bien trempé. A l'aide de mon journal, je donnai quelques coups par-ci par-là, pour qu'ils me laissent me déporter sur le côté. « Mais laissez-moi ! »
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Alec J. Donovan
Alec J. Donovan

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeDim 26 Fév - 14:20

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Impossible de lui faire lâcher la moindre information. J'avais beau essayer de faire dire à Jules avec qui elle avait rendez-vous ce soir, je me heurtais à un mur. « Oh aller Keppner juste un petit indice, il est brun ou blond ? » « Épargne ta salive pour embobiner les filles Alec, tu ne sauras rien. » Ma coéquipière essayait désespérément de se débarrasser de moi mais je ne me laissait pas faire, je me glissais à côté d'elle et la suivi dans le dédale de couloirs du QG de la CIA. « Tu l'as connu sur le net j'en suis sûr. Non parce qu'en photo tu es tout à fait supportable, c'est juste quand tu commence à t'animer et à ouvrir la bouche que ça se gâte. » «  Tu ferais mieux de fermer la tienne de bouche ou ça va mal se terminer pour toi  » « Tiens, tu vois, qu'est-ce que je disais... insupportable ». J'étais animé d'une sorte de curiosité, comme celle dont je faisais preuve lorsque je demandais à Ryder comment il avait fait pour supporter aussi longtemps une femme comme Jules. Il y avait là une intrigue à démêler. Et puis je savais que ma coéquipière avait horreur que je me mêle de sa vie privée et de sa vie sentimentale... raison de plus pour le faire ! Et puis, elle tout pour attiser ma curiosité, je n'avais pas droit à un seul indice et elle n'essayait même pas de me clouer le bec. C'était carrément une invitation à découvrir par moi-même ce qu'elle dissimulait.
C'est la raison pour laquelle je la suivis discrètement lorsqu'elle quittait le QG cle soir-même. Il fallait être particulièrement prudent, certes, j'étais entraîné et doué en filature, mais Jules était également entraînée à détecter si elle était suivie. Ce soir là, elle devait avoir autre chose en tête puisqu'elle ne remarqua rien. Je descendais à sa suite dans la bouches de métro et entrait dans le même wagon qu'elle, me plaçant dans un coin en dehors de son champs de vision. Je n'avaois pas trop le choix si je voulais pouvoir la voir sortir. Les gens balayait rarement du regard une rame de métro et par chance à cette heure de pointe, le wagon était bondé, peu de chances donc qu'elle me repère. De toute manière, elle était trop occupé à lire son magazine pour se préoccuper de qui était autour d'elle.
Quelque part, cette curiosité que j'avais à l'égard de Jules me gênait, était-ce juste pour l'embêter ou le fait de vouloir savoir quel genre d'homme elle fréquentait m'importait vraiment ? Qu'est-ce que ça signifiait ? Je repoussais ces pensées de ma tête, j'avais juste envie de savoir, d'avoir ma réponse, si on ne me la donnait pas, j'allais la chercher. Je n'étais pas du genre à laisser tomber, Jules aurait dû le savoir.

Le métro s'arrêta sans crier gare, une sonnette d'alarme retentit alors et fût presque immédiatement suivie d'un vent de panique dans la rame de métro. Les gens se précipitaient hors du wagon, se poussant, se bousculant, se pressant les uns contre les autres à la manière d'un troupeau paniqué et désordonné. Au lieu de sortir tranquillement, les gens créait eux-même le danger en risquant de se blesser, de s'étouffer et de se piétiner les uns les autres. Deux mille ans d'évolution et l'homme se montrait toujours aussi soumis à son instinct animal. Affligeant. Je me redressais, levais la tête et aperçu Jules se débattre pour pouvoir échapper aux deux hommes qui se pressaient pour sortir, la compressant au passage sans lui accorder la moindre intention. Je fendit la foule pour arriver jusqu'à eux et enroula mon bras autour de la taille de la jeune femme pour la soulever légèrement. Dans un premier temps, elle se débattit, ne comprenant probablement pas ce qui lui arrivait et ne réalisant pas que c'était son coéquipier qui venait à sa rescousse. Je resserrai mon étreinte autour de sa taille et l'attirait contre moi, dans un coin où la foule était un peu plus clairsemée. « Doucement Keppner, c'est moi. Je croyais que les demoiselles en détresse aimaient bien que leur chevalier en armure vienne les sauver. »
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Valeriya I. Antonovitch
Valeriya I. Antonovitch

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeLun 27 Fév - 12:27


♠ Ça n'était pas prévu ... ♠ (Intrigue n°1)


Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Photo12


Pour aujourd'hui, on pouvait dire que la journée de Val' n'avait pas été si trépidente que ça. En fait, elle n'avait pas eu vraiment de cible à se mettre sous la dent pour une fois. Allez savoir ce que foutait Makarov en ce moment. C'était mal connaître la jeune blonde, en ne lui donnant aucun contrat. Elle s'ennuyait la pauvre. Quoique sans le savoir, dans peu de temps, elle allait en avoir de l'action. Bref. On en est pas encore là ... Jusqu'à présent donc, sa journée s'était résumé à une routine plus qu'agaçante. Elle vivait sa vie de citoyenne, au coeur de New-York. Au début, c'était assez palpitant, découvrant les recoins de ce nouveau monde, mais il était vrai qu'elle s'y était faite petit à petit. Elle se promenait dans les rues, entrait dans les boutiques de fringues qu'elle pouvait croiser sur son chemin pour essayer les derniers articles à la mode, passait dans un restaurant pour combler un petit creux, passait au cinéma voir le dernier chef-d'oeuvre du Septième Art ... Ah, si ! J'oubliais ... L'un des seuls moments de sa vie les plus excitants actuellement, c'était lorsque certains de ses meilleurs contacts, pouvait la convier à un rendez-vous pour essayer les derniers bijoux les plus performants. Bien sûr, fallait mettre le prix dans la marchandise, mais ça, c'était généralement « l'Agence » qui s'en chargait. Après tout - du moment que le travail était bien fait - Makarov se foutait du prix qu'il mettait dedans, vu que les meilleurs contrats pouvait bien rapporter plusieurs milliers de dollars. Finalement, ça avait du bon d'être tueur à gages.

En cette journée donc, Val' avait eu vent de quelque chose d'intéressant. Un homme l'avait appelé pour lui présenter un bon modèle de fusil à lunette. L'un de ses jouets préférés. La discrétion, mêlée à la distance. Voilà une combinaison bien bonne. Surtout lorsque les cibles à éliminer se trouvait à être des politicards en plein meeting, par exemple. Ouais ! Val' préféré de loin les éliminations à distance, plutôt qu'au corps-à-corps. Enfin ... Les affrontements au corps-à-corps, il fallait dire que ça avait aussi son côté excitant, avec sa dose d'adrénaline. Pour cette fois, son contact lui avait parlé d'un Dragunov SVD, importé fraîchement de la Russie, depuis 2 jours. Elle n'y était pas déjà, que Valeriya avait hâte de l'essayer. Pour sûr. Elle adorait ce fusil. D'une part parce que Izmash (une société russe, qu'elle avait infiltré, il y a quelques temps) le frabriquait - une société russe - mais aussi et surtout parce qu'il était vraiment très maniable. Surtout lorsqu'il était dôté d'une lunette PSO-1 et son silencieux bien adapté à la 7,62 × 54 mm R du Dragunov. Munition efficace, l'air de rien. La meilleure à travers toute la Russie. Du moins, concernant l'avis de Val' qui en était plus que fière.

Bref. À ce propos donc, notre jeune femme blonde avait pris le métro. Généralement, elle se déplaçait bien souvent avec. C'était nettement plus rapide que le taxi, et puis, pour être honnête, elle adorait les souterrains. De part le métier qu'elle effectuait déjà. Et puis bon ... Avec le trafic incessant des piétons là-dedans aussi, ça lui permettait de se fondre d'avantage dans la masse. C'était bien plus amusant, et ça la tirait d'affaire aussi. Pour se rendre donc à son lieu de rendez-vous, Val' avait pris une rame à Manhattan, sur son chemin. Elle devait s'y arrêter dans trois stations. J'ai dit « devait » ? Ah ... Oui. En fait, Valeriya n'avait pas fait dix minutes de trajet, qu'un problème était survenu. Une alarme s'était même déclanchée ... De là, une voix du personnel dans les souterrains, s'était exclamée qu'il fallait évacuer la zone. Que les autorités occuperaient les lieux petit à petit. Qu'il fallait garder son calme, et que tout allait bien se passer ... Ce genre de situation énervait vraiment notre russe. Évidemment que non. Malgré les recommandations du personnel encadrant les lieux, il y en avait toujours plusieurs qui semaient la panique. Ce qui entraînait toujours un tas de problème. Tandis qu'elle était sortie du wagon, regardant un peu autour d'elle, elle se demandait bien ce qui allait se produire. En tous les cas - comme Valeriya détestait l'oppression - elle avait fait en sorte de se tirer de cette foule, comme elle le pouvait. Juste histoire d'avoir une vue dégagée, afin de faire un petit repérage sur les différentes issues de secours visibles qui se trouvaient sur les lieux. Que de désagréments ... Des pleurs et des cris d'enfants, un brouhaha incessants de conversations multiples, des bruits sourds de pas contre le sol ... Tout pour déranger Val' - qui malgré tout - gardait son calme pour ne pas exposer. Soudainement, une vibration l'avait sortie de ses pensées ... Elle s'éloigna donc quelque peu, pour s'appuyer contre un de ses nombreux murs, avant de décrocher :

« Vladimir ? C'est vous ? Que diable, se passe-t-il dans les souterrains ? »
« ... »
« Comment ça, un problème ? Vous êtes sûr de ... »
« ... »
« Un attentat ? Et vous voulez vraiment que je ... »
« ... »
« Toujours le sale boulot. J'aurais dû m'en douter. »
« ... »
« D'accord. Bien je ... Je verrais c'que j'peux faire. J'vous tiens au courant. Terminé. »

Elle raccrocha presque aussitôt. Au ton qu'il employait, son patron avait l'air plus que sérieux. Il lui avait parlé d'un chargement. Une malette apparemment. Quelque chose d'important. Il n'en savait rien dessus. Juste qu'elle était présente, non loin de Valeriya. Makarov lui avait demandé de la localiser et de mettre un terme sur le mystère de son contenu. Et apparemment, elle était plus que bien protégée. Tout ce que l'on pouvait supposer pour le moment, c'était que l'arrêt brusque du métro, avait un rapport étroit avec cette malette. Le seul problème, c'était ces fichus contrôle d'identité à tous les recoins. Val' allait une fois de plus, devoir la jouer serrée.

« Bordel ... C'est pire que Fort Knox, cet endroit ! » S'était-elle exclamée.


Dernière édition par Valeriya I. Antonovitch le Mer 6 Juin - 0:26, édité 2 fois
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Ryder J. Ethans
Ryder J. Ethans

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeMar 28 Fév - 17:45

Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... 358qjpt
Un simple échange de mallette, voila ce qu'aurait dû être cette journée. Le principe est simple, les deux porteurs des mallettes à échanger porte quelque chose de flash afin de nous identifier, un bracelet jaune fluo par exemple, qu'on montre bien, l'air de rien, pour que la personne avec qui nous devons faire l'échange nous remarque sans problème et soit bien sûr qu'il se trouve face à la bonne personne. Nous ne savons pas ce qui se trouve dans les mallettes, tout ce que nous savons, c'est où et quand nous devons faire l'échange. De l'argent contre un objet, contre des papiers important, on n'est pas fou, on se doute un minimum de ce que nous portons, bien que nous ne sachions pas qui a quoi, l'argent, ou les informations... Bref, tout ça pour dire que ce boulot pourrait être réalisé par n'importe quel débutant tellement c'est simple, je n'ai toujours pas compris pourquoi c'est moi qui suis de corvée d'ailleurs...

Voila donc pourquoi je me trouvais dans cette gare de métro en cet instant, un simple échange de mallette... J'avais repéré mon contact, son bracelet était simple à voir de toute façon, sauf que le destin avait visiblement prévu autre chose pour nous. Déjà, chose inhabituelle, nous étions trois à avoir ce fameux bracelet distinctif, alors autant dire que je sentais le coup fourré arriver ! « Heu... Myke, on a un souci là ! Ya deux mec avec le bracelet, je fais quoi ? On connait sa tête au gars ? - Non, va falloir que tu débrouilles, je me renseigne je te tiens au courant... » Sauf que pas le temps d'en savoir plus que se fut le gros bordel sous mes yeux... L'alerte à la bombe venait de retentir, et se fut la grosse panique chez le bon nombre de gens qui se trouvait à cette heure ci dans le métro, autant dire que quasiment toute la ville était ici, c'était bien le but à la base, histoire de rendre l'échange le plus discret possible...

Ca courait dans tous les sens et sincèrement ça allait vraiment me compliquer la vie là, d'autant qu'il était fort possible que je finisse par croiser des gens que je connaissais, habitant en ville, c'était même quasiment sûr, ça ce n'était vraiment pas bon. « Merde ! Myke, je vais chez l'algérienne, débrouillez vous pour me sortir de là ! - On fait ce qu'on peut, mais je crois que t'es tout seul là... - Super... » La première chose qu'on nous apprend en formation, c'est que dès lors qu'on sent que la mission est compromise, et que l'échange ne peut être réalisé comme prévu, on doit juste se replier et se retourner vers une planque connu de l'agence, chez l'algérienne donc, afin de ne mener personne à l'agence vu qu'on sera la plupart du temps suivi, mais aussi afin de planquer la mallette le temps que tout se calme... Il fallait donc que je sorte d'ici rapidement, très rapidement, et cette alerte à la bombe était bien évidemment là pour me faire perdre du temps. Il y avait clairement un traitre, que ce soit chez nous, ou chez nos contacts, et j'étais bel et bien dans la merde... J'essayais alors de me fondre dans la masse, me faire le plus petit possible pour qu'on ne me remarque pas afin d'atteindre la planque sans problème. Dur dur...
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Jules M. Keppner
Jules M. Keppner

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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeVen 16 Mar - 14:34

Je m'étais littéralement faite engloutir dans ce nuage de new-yorkais, étouffant. Ils étaient tellement paniqués, qu'ils se moquaient éperdument de ce qui pouvait les entourer. Le fait d'écraser un petit gabarie comme le miens n'inquiétait personne. Mes tentatives de rébellions furent vaines, si bien que j'étais condamnée à les suivre, sous peine de finir piétinée si je tentais de m'y opposer. Jusqu'à ce qu'on m'attrape par la taille. Il ne manquait plus que ça ! Voilà qu'on essayait de me faire les poches ! Commençant à pester et à me débattre, je cherchais à m'échapper de cette étreinte, que je trouvais déplacée pour le coup, même si me sentir hissée loin de ces animaux complètement aveuglés par la peur ne me déplaisait pas. J'aurais volontiers planté mes ongles dans cette main, si elle ne m'avait pas extirpé de là. « Alec ?! - Je réajustais mon chemisier, m'assurais de ne rien avoir perdu en cours de route, et le fixais avec un air dédaigneux. - N'rêve pas trop, t'as rien d'un chevalier. » Quoique j'aurais pu le comparer au Prince Charmant dans le fameux film d'animation ''Shrek''. Égocentrique, avec un petit pois dans la tête, un sourire de séducteur et un sale caractère... Mais de là à ce qu'il comprenne la référence, je me voyais déjà lui expliquer pendant cinq minutes que de nos jours les dessins animés n'étaient plus exclusivement adressés aux enfants. « ...Merci. » Ça m'écorchait presque la bouche de le dire. Seulement, je faisais honneur à l'éducation qu'on m'avait donné et je faisais preuve de bon sens et de politesse. Je lui devais bien ça, au moins un « merci ». Regardant un peu autour de nous, je soupirais en voyant les gens se presser vers la sortie.

« Mais attend... Comment tu... ? Tu m'as suivi ?! T'es sérieux là ?! » Je venais de percuter. Et je comptais bien l'engueuler. Pourquoi ne l'avais-je pas envisagé ? J'avais sans doute eu un élan de confiance, ou alors un trop grand espoir concernant la maturité de cette fouine de Donovan ! Je lui donnais un coup de magazine sur la tête, et glissait finalement ce qu'il en restait dans mon sac. Mon attention fut alors retenu par des cris, provenant d'un wagon voisin. Des gens tambourinaient contre une porte qui visiblement venait de se bloquer. Évidemment, en voyant tout le monde fuir et en se voyant coincé à l'intérieur, on cédait facilement à la panique. Je devinais par avance qu'on allait devoir intervenir. Ma journée n'était donc pas terminée... Et ça ne comptera pas comme des heures supplémentaires sur ma fiche de paie ! Je n'avais rien contre le fait de donner de ma personne. Seulement, je n'avais pas non plus l'âme d'un super héros. Instinctivement, je pris l'initiative de chercher quelque chose qui me permettrait de leur venir en aide. Et puis, je pouvais ainsi échapper à d'hypothétiques prochaines remarques de la part d'Alec. Il me fallait un truc, n'importe quoi. Pourquoi pas un extincteur par exemple ou alors... Hein ?! Mon regard venait de croiser celui d'une inconnue, qui au final ne l'était pas tant que ça.

« Hey ! » Je l'avais déjà vu, à plusieurs reprises, cette blonde, au teint pâle. Et mon instinct m'amenait à penser que sa présence ici n'était pas anodine. Avec le monde qui passait dans les sous-terrains du métro, il fallait que je la croise elle ?! Suite à une alerte à la bombe ? Je ne croyais pas en ce genre de coïncidence. C'était bien trop gros pour que je puisse lui accorder le bénéfice du doute. Alec me regardait avec une drôle de mine, se demandant peut-être ce qu'il m'arrivait. Retirant mes escarpins sans attendre, je les abandonnais à mon coéquipier et entamai alors un sprint pour rattraper la jeune femme. Elle allait filer, et même pieds nus, j'allais avoir du mal à courir pour lui mettre la main dessus. « Aide-les, je reviens ! » Je marchais sur le bas de mon jeans, glissant sur le revêtement je manquais de percuter les usagers allant dans la direction opposée. J'offrais là un magnifique spectacle, mais j'étais persuadée qu'il me fallait choper cette femme. Elle avait mis son nez dans un trop grand nombre d'affaires à mon goût, et je voulais enfin savoir pourquoi je la retrouvais toujours dans les parages.
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Rosalie A. Carlson
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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeVen 16 Mar - 16:31

Incroyable, mais vrai ...

Notre jolie tête blonde, qui n'avait rien demandé, si ce n'était vouloir rentrer chez elle après une journée de dingue à l'hôpital, se retrouvait coincée dans le métro. Sérieusement, si on lui avait dit, ce matin, qu'un truc dans le genre lui arriverait, sans doute ... Sans doute qu'elle aurait fait tout son possible pour éviter le métro. Mais non, Rosie avait voulu rentrer chez elle le plus rapidement possible, afin de se reposer et de dormir un peu. Mais apparemment, c'était trop demander. Bien trop. Rosalie avait passé sa main sur son front, poussant un énorme soupir. Ouais, ça l'embêtait drôlement cette histoire. Mais que pouvait-elle faire de plus, mis à part prendre son mal en patience ? A dire vrai, pas grand chose ... Parce que d'une, elle était coincée à l'intérieur du wagon. Et que, de deux, et bien ... elle n'avait pas vraiment l'âme d'une héroïne, de quelqu'un qui faisait quelque chose dans ce genre de situation. Et puis, aller tambouriner avec les autres sur les portes, ça n'aiderait pas vraiment. Donc ... donc autant qu'elle reste là où elle était. Autant qu'elle se rassoit. Ce qu'elle fit d'ailleurs.

Rosalie n'était pas vraiment du genre à céder à la panique. Du moins, pas aussi facilement. Après tout, hein, n'avait-elle pas survécu à l'explosion d'une bombe dans une réception très huppée ? Bon, il était vrai qu'elle n'avait aucun souvenir de ce moment et que personne ne lui en n'avait jamais parlé non plus. Qu'on ne lui en parlerait d'ailleurs jamais du fait que ... Bin, c'était pas vraiment des choses dont on pouvait parler ouvertement. Un jour, peut-être, elle arriverait à se souvenir de tout ça. Mais pas aujourd'hui. Mais bon, tout ça pour dire que Rosalie n'était pas vraiment en proie à la panique, à l'instar des autres passagers qui faisaient tout, ou presque, pour sortir de cette maudite boîte de conserve. Bah ... Ce n'était que des portes bloquées. C'était pas comme si y'avait une alerte à la bombe ... Si ? Ouais ... Bon, elle avait zappé le message diffusé puisqu'elle dormait à moitié quand l'alerte avait été émise. Et même si le message passait, semble-t-il, en boucle, ce n'était pas pour autant que Rosalie pouvait l'entendre. Pourquoi ? Trop de bruit. Bien trop de bruit. Trop de cris, trop de tôle tapée. Sérieusement ? Y'avait pas de quoi fouetter un chat. Mais l'hystérie semblait gagner la foule. "Pourquoi ai-je pris le métro ?" se demanda-t-elle. Parce que c'était plus rapide pour rentrer chez elle, parce qu'elle n'avait pas envie de marcher du fait qu'elle était trop fatiguée. Elle aurait bien dû le faire. Heureusement que notre jolie petite tête blonde n'était pas du genre claustrophobe, sinon ... Et bien, sans doute qu'elle péterait un câble comme les autres passagers.

Après un nouveau soupir, Rosalie tourna la tête pour regarder à l'extérieur. Si à l'intérieur, c'était le cirque, dehors, c'en était tout autant. Car voilà qu'elle voyait passer une fille au teint pâle. Une blonde qu'elle avait soigné à plusieurs reprises. Rien d'extraordinaire la dedans vous me direz. Mais ladite personne était poursuivie par une brune, sans chaussures, que Rosalie connaissait aussi. Ca remontait ... au jour de son réveil, dans cet hôpital. Oui ... Si elle se souvenait bien ... Jules. Elle n'irait pas en mettre sa main à couper, mais oui, elle connaissait ces deux femmes. Et Rosie se demandait bien pourquoi l'une courrait après l'autre. Sans doute qu'elle n'aurait jamais la réponse.
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Valeriya I. Antonovitch
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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeDim 18 Mar - 16:01


♠ Ça n'était pas prévu ... ♠ (Intrigue n°1)


Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Photo12


C'était quoi, ce merdier ? Absolument tout le monde se retrouvait dans une situation des plus embarrassantes. Des tonnes et des tonnes de gens, s'entassaient là, essayant tous de se frayer un passage, sur les quais. Tout le réseau souterrain était bloqué. Et comme si ça suffisait pas, les flics se trouvaient sur les lieux. Certainement pour faire acte de présence, histoire de - soit disant - établir un système de sécurité pour les voyageurs encore perturbés. Tout ça pour quoi ? Une connerie d'attentat à la bombe. Enfin, ça c'était ce qu'avait annoncé Vladimir à Val' par téléphone. Et bien évidemment, c'était elle que son boss avait choisi pour s'occuper de cet imprévu. Des bruits couraient, concernant une malette. Et à ce que certains en disaient, elle était bien gardée, cette saloperie. La CIA se trouvait apparemment déjà sur les lieux ... En cherchant des points de repères autour d'elle, Valeriya eu une surprise : cette femme brune était encore là. Et de son côté, l'autre pensait la même chose. Ironie du sort. Les deux femmes se croisaient toujours, à un moment ou un autre. Et elles rejetaient respectivement la faute sur l'autre, se sentant toutes les deux épiées. Il y avait forcément un problème. Les trois quart du temps où la russe se baladait, elle tombait pratiquement tout le temps sur la brune.

Que diable faisait-elle là tout le temps ? Elle bossait pour qui ? Pour quoi ? À chaque fois, Valeriya ne pouvait s'empêcher à leur première rencontre. À cause de la brune, Valeriya en avait perdu un gros paquet de fric. Elle s'était trop emballée, pensant que l'argent allait être trop facilement gagné, avec la cible à tuer. Parce qu'à cause de Jules - dont elle connaissait pas du tout le nom - Val' avait tout perdu. Elle s'était battue d'ailleurs, mais avait été forcée de prendre la fuite. Elle faisait partie de quoi ? Le FBI ? La CIA ? La Police Départementale ? Une cellule Anti-Terroriste ? En tous les cas, si Val' était bien sûre d'une chose, c'était que cette fille là, faisait vraiment chier. Y'avait pas d'autre mot. Limite si ça amusait la brunette de lui balancer des bâtons dans les roues. Un jour ou l'autre, Valeriya comptait bien lui faire payer ses conneries. Ce qui l'embêtait d'ailleurs à son sujet, c'est qu'elle avait du mal à trouver des informations sur la minette ... C'était très embêtant, tant pour elle que pour Vladimir, qui en avait entendu souvent parler de cette femme, avec Val' qu'il surnommait affectueusement « 87 » la plupart du temps. Après tout, dans « l'Agence » toutes les recrues - sans exception - étaient considérées comme des machines à tuer. Encore et encore ... C'était tout ce qui importait. Cela dit ... Les cibles n'étaient jamais choisies au hasard. Et les meurtres eux, n'étaient jamais fait n'importe quand ou n'importe comment ...

Tout ça pour dire que si cette femme là continuait, il y avait de grandes chances pour que Vlad' passe à la vitesse surpérieure, dans le but d'offrir à Val' sa vengeance. Enfin ... Malheureusement la blonde n'en était pas encore là. Sans compter que ce n'était pas dit qu'elle réussisse. Et puis, mine de rien, c'était compréhensible. L'une comme l'autre, avait l'air de vouloir tout pour elle. L'une était brune, l'autre blonde ; ce qui renforçait ce lien électrique, déstabilisant. Val' se mettait toujours cette idée dans la tête, ce voeu le plus cher : lui offrir une balle de 7,62 × 54 mm R entre les deux yeux. Histoire de lui faire payer la mise en échec de la russe, lors de ce premier affront entre les deux femmes ... Bref. Valeriya s'était rendue plus ou moins compte de la présence de son éternelle rivale. Heureusement - même si l'une avait repéré l'autre, et vice-versa - aucune n'avait croisé le regard de l'autre. Ce qui n'était pas plus mal. Parce qu'au risque de se faire repérer, Val' aurait bien eu envie de lui faire bouffer ses escarpins qu'elle venait d'ôter.

« Putain de saloperie ... Toujours là quand il faut pas ! » Avait-elle marmonée, en changeant de lieu en vitesse, cherchant des toilettes au plus vite.

Non pas qu'elle avait besoin d'aller au petit coin ou de se rafraîchir, mais elle devait à tout prix se planquer, avant d'éveiller les soupçons. Tellement sur les nerfs, Val' n'avait d'ailleurs même pas remarqué une autre présence. Bien plus avenante. Celle de la chirurgienne Carslon, qui lui avait déjà sauvé la vie. Une main experte, cette jeune femme. Gentille qui plus est. Du moins, pas du tout menaçante pour Valeriya.
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Alec J. Donovan
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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeDim 25 Mar - 14:15

Tout compte fait, j'aurais mieux fais de m'abstenir de venir aider ma coéquipière. Son orgueil de femme indépendante l'empêchait d'apprécier à sa juste valeur toute aide de ma part et, plutôt que de me remercier, elle préféra me rembarrer. Sans doute aurait-elle une un avis différent une fois piétinée sous le poids de ce troupeau de gens paniqués. Je levais les yeux au ciel mais préféra ne pas répondre à sa petite pique, de toute manière, avant même de me qualifier de « prince charmant » je savais parfaitement qu'elle se ferait un plaisir de me contredire. Ce à quoi je ne m'attendais pas en revanche c'était à ses remerciements. Bon d'accord, on aurait dit que c'était la mer à boire pour elle et elle ne l'avait pas fait de gaieté de coeur, mais l'effort n'en était que plus appréciable. Et puis, c'était jouissif de l'entendre lui dire merci alors qu'elle n'en avait pas envie, quelque part, elle reconnaissait qu'elle avait eu besoin de lui et son orgueil de femme indépendante en prenait un coup. Mouarf.

Elle percuta quelques secondes plus tard. Mince, moi qui croyais naïvement qu'avec toute cette agitation elle en oublierait de se questionner sur ma présence ici... c'était loupé. Si elle avait parfaitement compris que je l'avais suivi, il était hors de question de l'avouer. Plutôt se faire piétiner que de lui avouer que je m'intéressais à sa vie amoureuse au point de la suivre par curiosité. J'avais moi aussi mon orgueil. Je décidais donc d'éviter de répondre directement à la question.
«  Moi ? Te suivre ? Non mais ne prends pas tes rêves pour la réalité. C'est un pur hasard, je n'avais même pas vu que tu étais là. Le monde ne tourne pas autour de t...aïe ». Je lui balançais un regard noir, me balancer un coup de magazine sur la tête comme on ferait pour un chien qui aurait fait une bêtise, je méritais quand même mieux que ça. J'allais à mon tour l'engueuler pour cette indélicatesse notoire mais elle ne me laissa pas le temps d'ouvrir la bouche. Elle ne m'écoutait plus, son regard était ailleurs, elle cherchait quelque chose ou alors elle avait reconnu quelqu'un. Je lui lançait un regard interrogateur mais elle l'ignora. Sa seule réponse consista à enlever ses escarpins pour me les mettre dans les mains sans aucune explication. Elle se mit alors à courir en me lançant d'aider les personnes encore coincées dans la rame de métro. « Avec une paire de chaussure, ça va être simple... » soupirais-je avec ironie.

Sans perdre plus de temps, je cherchais du regard quelque chose pour les aider, dans les bus, il y avait toujours une petite hache ou un marteau pour briser la vitre en cas d'accident, mais je n'avais rien vu de tel dans les métro. Il fallait que je cherche quelque chose du côté du quai. J'aperçus un extincteur, couru en essayant d'éviter la cohue qui s'agglutinait vers la sortie et parvint à récupérer l'extincteur accroché au mur. En quelques secondes, j'étais de nouveau face à la rame immobilisée aux portes coincées. Je posais les chaussures de Jules par terre pour prendre l'extincteur à pleine main et utiliser toute ma force« Ecartez-vous ! », hurlais-je en faisait de grand signe pour que les personnes à l'intérieur comprennent. C'est là que j'aperçus Rosalie, la jeune interne en chirurgie qui partageait régulièrement mon footing du matin. Si bien qu'on a fini par développer des liens amicaux et les moments partagés avec elle sont devenus pour moi des moments agréables de décompression. Je lui fit un signe de tête pour lui montrer que je l'avais repéré. Je fermais les yeux, tournais la tête sur le côté pour éviter les éclats de verre qui allaient inévitablement voler et donnait un grand coup ans la vitre qui se fissura. Je répétais deux fois l'opération pour achever de briser totalement la vitre et glissa mon bras à l'intérieur pour déverrouiller la porte. Dans l'attroupement et de la vague humaine qui suivi je perdit de vue Rosalie. Les gens se pressaient pour sortir, obstruant mon champs de vision et je n'avais toujours pas vu la jeune femme passer devant moi. Une fois que la dernière personne eu quitté la rame, je découvris les chaussures piétinées de ma coéquipière que j'avais laissé par terre. Je les récupérais mais elles étaient foutues, les talons s'étaient cassés. « Jules va me tuer » soupirais-je. Mais ce n'était pourtant pas ce qui m'inquiétait le plus. Rosalie, n'était toujours pas sorti de la rame. Anxieux, j'appelais la demoiselle par son prénom mais n'obtint aucune réponse.
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Ryder J. Ethans
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MessageSujet: Re: Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu...   Intrigue n°1 : Ca n'était pas prévu... Icon_minitimeMar 3 Avr - 18:27

C'était la cohue partout autour de moi, et je sentais que j'allais vraiment avoir du mal à me sortir d'ici pour rejoindre la planque de la CIA. En plus de ça, il allait falloir que je trouve une solution par moi même parce qu'il était clair que Mike, mon collègue, et surtout mon contact avec la CIA dans cette mission ne semblait pas pouvoir m'aider, ce qui, dans le fond, ne m'étonnait pas vraiment vu qu'il n'est pas un agent de terrain, il est juste un agent de liaison, le gars qui reste derrière le téléphone à pianoter sur l'ordinateur pendant que nous on risque notre vie face à des flingues, ou des bombes, comme ici. Remarque, pour le coup, je me demandais si le plus dangereux ici n'était pas toutes ces personnes qui se ruaient vers les sorties de secours qui était indique par ces panneau lumineux vert attirant bien l'attention.

Se fut en regardant partout autour de moi, à chercher quelque chose qui me ferait office de sortie personnel pour mettre en sécurité ma mallette le plus rapidement possible vu que dans ce genre de scénario, tout agent se doit de protéger la mallette qu'il détient au péril de sa vie, que je m'étais rendu compte que je pouvais paraitre suspect justement à ne pas paniqué. Il fallait que je mêle à la masse pour être le plus discret possible. Mais alors que je m'apprêtais à me faufiler au milieu de toutes ces personnes qui se marchaient limite dessus, je ne pu manquer cette poursuite de femme, d'abord une blonde, puis une brune, brune que je connaissais plus que bien vu qu'il s'agissait de mon ex... Jules... Mais qu'est ce qu'elle pouvait faire la ? Elle devait sûrement rentrer chez elle tranquillement lorsque tout ça s'est bloqué, mais pourquoi était-elle entrain de courir après la blonde ? Elle s'était faite volé son sac dans tout ce bordel ? Ca ne serait pas étonnant remarque, et m'étonnerai encore moins qu'elle cherche à le récupéré au vu de son caractère.

Juste le temps de laisser entendre un petit rire en pensant à cela qu'un grand bruit me fit sursauter mais surtout me fit tourner le visage à l'opposé de la course poursuite des filles. Un mec venait de faire exploser une vitre pour aider les gens à sortir des wagons, bonne idée, soit dit en passant, mais surtout très "héroïque" comme comportant pour voir la situation... Mais plus je regardais ce gars, et plus je me disais que je connaissais sa tête... Alec ? Mais ils avaient quoi tous à s'être réunis dans ce métro sérieux ? Maintenant il allait falloir que je fasse gaffe à pas me faire reconnaitre en plus de ça... Heureusement que j'avais une veste à capuche sur moi, je pouvais me cacher un minimum en espérant qu'aucun d'entre eux ne m'avait reconnu... « Mike, ya plein de monde de mon entourage, va vraiment falloir me trouver une sortie là ! - On travail dessus Ryder, fait toi discret en attendant... - Nan sérieux ? J'y aurai pas pensé dis ! Bouge toi ! » Déjà que j'étais pas à l'aise avec ce genre de mission, si en plus je devais me cacher de mes amis, ça n'allait pas être simple... Et puis franchement, j'étais juste quasiment sûr que même sous ma capuche, si Jules posait le regard sur moi, elle me reconnaitrait en 2 secondes top chrono...
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