Sasha Kristen CHAPMAN ÂGE : 24 ans NATIONALITÉ : Américaine PROFESSION : Dessinatrice de bande-dessinée STATUT : Célibataire GROUPE : Civilians

« Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. »

De zéro à cinq ans.
Je suis née il y a maintenant vingt-quatre ans, mes parents étaient heureux d'avoir une petite fille. Ils m'ont appelé Sasha Kristen, je n'ai jamais bien su l'origine de ces prénoms mais je les aime bien donc je ne me pose pas de questions existentielles par rapport à eux. J'ai eu une enfance pour le moins heureuse, du moins jusqu'à mes cinq ans. À cette période là, j'ai perdu ma mère qui s'est trouvé au mauvais moment au mauvais endroit et s'est faite tuée durant un règlement de compte entre gangs. Bien que je sois jeune à l'époque, je me souviens encore du vide que cette annonce m'a procuré, c'était comme si on m'enlevait une partie du coeur, comme si j'étais détruite de l'intérieur. À partir de là, mon père prit le relais dans mon éducation avec l'aide de mes oncles, tantes et nounous. Bien que j'ai été très -voire trop- gâtée pendant mon enfance, je ne me suis pas transformée en espèce d'enfant roi qui obtient tout ce qu'il veut.

De cinq à dix ans.
La perte de ma mère, de mon modèle fut un événement des plus douloureux qui puisse exister sur Terre mais dans un sens, ça a aussi permis de me renforcer d'un point de vue émotionnel. Même si je n'avais que six ans à l'époque, j'avais endurer beaucoup plus que les autres enfants de mon âge qui ne comprenaient pas toujours mon comportement vis-à-vis de certaines choses comme par exemple ma réaction suite à la mort du hamster de la classe. J'étais la seule à ne pas avoir pleuré et on m'avait traité de sans-coeur, mais si seulement ils savaient ce que j'avais enduré, si seulement. Je continuais d'être élevée par tout ce petit monde mais je savais qu'il me manquait quelque chose d'important : une mère à qui me confier, à qui dire mes craintes, une présence féminine. J'étais plutôt bonne élève à l'école et je me démarquais des autres par mes dessins. Certes ce n'était pas la matière la plus importante mais à mes yeux ça l'était, c'était le moment où je pouvais laisser court à mon imagination, où je pouvais dessiner ce qu'il me plaisait, ce qu'il me manquait ; tout ce qu'il me faisait envie.

De dix à quinze ans.
L'entrée dans l'école au dessus. Ce fut une période pour le moins affreuse, mon père était aussi stressé que moi à l'idée que je passe dans le niveau au dessus. Je savais que mes études ne se réduiraient plus à faire que des dessins mais je devais maintenant donner tout ce que j'avais pour réussir ce que je voulais. Dès le début, mon père fut content de moi, j'avais un grand potentiel et il savait que j'allais réussir dans la vie, j'étais bonne élève, les professeurs m'aimaient bien, j'avais tout pour réussir. Toutes ces années collège se passèrent bien, mon orientation future commençait à prendre forme, je savais que je voulais faire du dessin ma future carrière mais quoi exactement, je n'en avais aucune idée. C'est pour cette raison qu'en intégrant le lycée à l'âge de quinze ans, je pris une option art pour pouvoir dessiner autant que je voulais.

De quinze à vingt ans.
Certainement les cinq meilleures années de ma vie. L'entrée au lycée se passa relativement bien, je m'étais intégrée rapidement à l'environnement et je m'étais fait de nombreux amis avec qui je passais beaucoup de temps. À seize ans, mon père ne voulait pas que je passe des soirées avec mes amis, il ne sait d'ailleurs toujours pas que tous les samedis, à quelques exceptions près, je sortais en douce par la fenêtre de ma chambre et que je partais rejoindre mes amis. La chose qui me fait le plus rire, c'est que pendant toutes ces années, mon père a toujours cru que j'étais encore vierge et je suis quasi sûre qu'il le pense encore. Et pourtant, c'est à l'âge de dix-huit ans que je perdis ma virginité, au cours d'une soirée avec mon petit ami de l'époque, Michael, si mon père venait à l'apprendre, je ne sais pas comment il réagirait. Probablement très mal. Bref, pour ce qui est des études, j'avais trouvé ma voie, je voulais devenir dessinatrice de bande-dessinée, il fallait que je travaille très dur pour y arriver mais au final, j'avais réussi à finir parmi les cinq premiers de ma promotion ce qui me permis de me faire remarquer et d'avoir un travail dès ma sortie de l'école.

De vingt à vingt-quatre ans.
Voilà maintenant plusieurs années que je dessine pour un grand éditeur de bande-dessiné, j'adore mon métier plus que tout au monde. Mon père est fier de moi, je le sais rien qu'à la façon dont il me regarde. Cependant, un truc m'énerve, il ne me laisse jamais voir des personnes sauf depuis quelques temps. Ryder est entré dans ma vie, il est vraiment quelqu'un d'agréable, je ne sais pas pourquoi c'est un des seuls à pouvoir me côtoyer mais je ne vais pas me prendre la tête à essayer de comprendre les actes de mon père, ça prendrait trop de temps. Ryder est le seul qui me comprend vraiment, il est au courant de mon passé, c'est quelqu'un de merveilleux et je ne vais pas mentir, il est aussi assez charmant. Cependant, il me manque toujours quelque chose : une mère, une personne qui puisse me réconforter dans mes choix, qui puisse me dire ce qu'il ne va pas, qui puisse tout simplement écouter mes craintes, mes joies et tout le reste. Ryder n'est pas cette personne, mon père non plus.

« Et je n'ai même pas eu besoin de boire une seule goutte de rhum ! »
7 manies, habitudes, caractéristiques vous seront demandées dans cette seconde partie. Il faudra développer chaque point, afin que l'on puisse cerner le caractère du personnage. N'allez pas nous écrire une phrase par flèche, merci. ^^
→ Je n'ai jamais touché à la drogue. C'est quelque chose que je n'aime pas, bien des fois des amis m'ont proposé d'essayer mais j'ai toujours refusé et je continuerai de refuser. S'il y a bien quelque chose que je ne supporte pas, c'est les espèces de toxico à la con totalement dépendant.
→ Je n'ai quasiment pas de souvenir de ma mère. Elle est morte quand j'avais cinq ans, je ne m'en souviens pas très bien mais je sais que c'était une belle femme et que mon père ne cesse de me répéter que je lui ressemble énormément. J'espère un jour avoir tout un retour de souvenirs.
→ Mon père me surprotège. Il a toujours peur que je fasse quelque chose de mal. Jusqu'à ce que j'ai dix-nuit ans, il a toujours imaginé que j'étais vierge, je ne serai pas surprise de découvrir qu'il pense toujours que je le suis mais il se trompe sur ce coup là.
→ J'adore le dessin. Depuis que je suis toute petite je dessine, et sans vouloir me vanter, je dessine plutôt bien. En même temps, je suis dessinatrice de bande-dessinée. Mon père a garder tous mes dessins depuis que j'en fait et je l'ai déjà surpris plus d'une fois à les regarder.
→ Je suis lunatique. Je le sais bien que je n'ai probablement pas un des caractères les plus faciles de la planète mais je ne peux pas changer qui je suis et même si je pouvais, j'ai pas envie. Donc, pour ce qui est de ce trait de caractère, je peux vous parler calmement et m'énerver en l'espace de deux secondes.
→ Je suis réservée. J'ai beaucoup de mal à parler de mon passé, à parler de ma mère, de sa mort et tout ce qui à trait à ma famille. Je n'aime pas les gens qui parlent tout le temps de leur vie, je les trouve déprimant, c'est surement parce qu'ils souffrent au fond et qu'ils pensent que parler leur fera du bien. Je suis contre ce genre de procédé.
→ Je suis déterminée à savoir ce qui se passe réellement avec mon père. Je sais qu'il se passe quelque chose mais je n'arrive pas à savoir quoi. Le fait qu'il m'autorise à voir quelqu'un de mon âge est vraiment bizarre mais je ne vais pas m'en plaindre, Ryder est quelqu'un de tout à fait adorable et puis, je ne vais pas mentir, il n'es pas moche.

PSEUDO ? L'N
ÂGE ? 18 (bientôt 19)
AVATAR ? Lyndsy Fonseca
COMMENT ES-TU ARRIVÉ(E) ICI ? Par PRD
UN COMMENTAIRE ? Très beau contexte (a) et page d'accueil !